Id verde a transformé les contraintes de la certification phytopharmaceutique en atouts

Oussama Bousbih, responsable qualité sécurité environnement pour id verde nous explique comment cette entreprise leader de la création, de la réhabilitation et de l’entretien des espaces verts a intégré –positivement- les critères de la certification sur les usages des produits phytopharmaceutiques.

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Oussama Bousbih, responsable qualité sécurité environnement pour id verde nous explique comment cette entreprise leader de la création, de la réhabilitation et de l’entretien des espaces verts a intégré –positivement- les critères de la certification sur les usages des produits phytopharmaceutiques.

Comment une des mesures phares du Grenelle de l’environnement – la réduction des usages des produits phytosanitaires (pesticides) – est-elle devenue une obligation pour des milliers d’entreprises? Comment id verde vient de renouveler son certificat concernant les produits phytopharmaceutiques ?

« Comme nous avons de nombreuses agences locales, réparties sur tout le territoire, nous nous sommes servis des contraintes réglementaires pour donner à chacune un cadre à partager avec celui de notre groupe, présente Oussama Bousbih. Aujourd’hui, toutes nos équipes travaillent en conscience des impératifs réglementaires propres à notre activité. Nous sommes riches, déjà, d’une meilleure cohérence ! Ainsi, j’ai pu dire à chacun comment mettre en place les bonnes pratiques d’application des produits phytosanitaires, pour communiquer avec ses clients. »

Sur un plan adjacent, celui de l’environnement, c’était aussi important. « Ai-je pu avoir un suivi plus précis des stocks ? Qu’est-ce qui était appliqué et comment ? Quels produits ont été supprimés parce que toxiques ou ne rentrant plus dans les critères de la certification obligatoire ? Sans perdre de vue, en attendant l’horizon 2018, celui de 2016, quand les communes n’auront plus le droit d’utiliser certains produits phytosanitaires. Ça nous oblige à trouver de nouvelles solutions, qui nous permettront, d’ici un an, d’intervenir presque partout sans solutions agressives. »

Reste le nerf de la guerre, celui du commercial : « Le contexte économique d’aujourd’hui est rude. Le critère prix est toujours prépondérant ! Cependant, imaginons un contexte local sensible aux opinions publiques plutôt écologistes. L’élu, ou le décideur, s’adressera plus facilement à nous, qui lui garantissons le respect de la réglementation. Nous apportons un service rigoureux. Nous donnons la preuve que nous appliquons parfaitement le décret de 2011 et respectons les critères de cette certification.»