Assemblée générale d’AFNOR : l’excellence appelle la résilience

Réunis en assemblée générale le 30 juin 2025 à Saint-Denis, les adhérents d’AFNOR valident les bons résultats de l’année 2024 et les efforts à entreprendre pour 2025 et au-delà.

Écoutez cet article :
Temps de lecture : 4 minutes

L’Association française de normalisation a réuni ses adhérents en assemblée générale le 30 juin 2025 à Saint-Denis, pour leur présenter le bilan de l’année écoulée et l’activité à venir. Le conseil d’administration s’est réuni ensuite sous la présidence de Guy Maugis, confirmé à ce poste, et qui poursuivra jusqu’en juin 2026, année des cent ans d’AFNOR, son mandat commencé trois ans auparavant.

Les adhérents de l’association française de normalisation, qui étaient plus de 1 600 au 31 décembre 2024, ont approuvé le rapport moral et financier de l’année. Sur le périmètre des activités de normalisation et d’édition des normes, objet de la mission d’intérêt général incombant à l’association, les résultats financiers font apparaître un résultat net positif de 1,8 M€, rapporté à un chiffre d’affaires de 76,6 M€, hors subvention publique (7,9 M€). Ces chiffres sont consultables dans le rapport d’activité et de responsabilité sociétale 2024 accessible ici .

Ces résultats, conforté par ceux des filiales, du réseau international et de la nouvelle activité AFNOR BAO , procurent au groupe un répit bienvenu pour aborder les difficultés naissantes. En effet, l’exercice suivant, entamé en 2025, devra se passer quasi-intégralement de la subvention versée par l’Etat pour soutenir la mission d’intérêt général. Seule a été maintenue une participation au financement de 50 % des cotisations aux organisations européennes et internationales de normalisation, auxquelles AFNOR doit nécessairement adhérer pour assurer sa mission de représentation.

© copyright Arthur Enard

Préserver la capacité d’influence de la France

La nouvelle donne géopolitique va également demander de la ténacité.  Face aux déçus du multilatéralisme et aux empêcheurs de commercer en rond, nous devons répéter que la normalisation sera toujours un jeu à somme positive, qui se joue à plusieurs, recherche le consensus et préfère éviter les rapports de force bilatéraux , écrivent Guy Maugis, président d’AFNOR, et Olivier Peyrat, directeur général, en préface du rapport d’activité.

Un effort est également à entreprendre pour défendre la capacité d’influence de la France sur l’échiquier international de la normalisation. L’édition 2025 du baromètre international de la normalisation, qui mesure le volume de travaux de normalisation volontaire animés par chaque pays à l’ISO, l’IEC, au CEN et au Cenelec, met en effet en évidence l’essor de la Chine, qui se positionne en leadership de sujets stratégiques comme celui des ports et de la logistique. A l’ISO, pour la première fois, le pays se classe 3e si on arrête les compteurs au 31 décembre 2024, reléguant la France à la 5e place.

Des entrées au conseil d’administration

  • Ministères : Léa Yahiel (Travail), Erick Lajarge (Transition écologique et cohésion des territoires)
  • Partenaires sociaux : Nicolas Blanc, CFTC
  • Entreprises : Fédération des tiers de confiance du numérique (Yves Le Querrec), Union sport et cycle (Olivier Moucheboeuf)

Retrouvez la composition intégrale du conseil d’administration d’AFNOR ici.



-