Nouvelle étude : l’audit énergétique, première brique d’une démarche d’économies d’énergie réussie

La première échéance de l’audit énergétique réglementaire est passée. Qu’apporte cet exercice reposant sur la norme volontaire EN 16247 ? Réponse : 20 à 30 % d’économies potentielles… et un formidable élan pour structurer sa démarche d’économies d’énergie. C’est ce que relève une étude exclusive d’AFNOR Energies.

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L'audit énergétique, première brique d'une démarche d'économies d'énergie réussie

La première échéance de l’audit énergétique réglementaire est passée. Qu’apporte cet exercice reposant sur la norme volontaire EN 16247 ? Réponse : 20 à 30 % d’économies potentielles… et un formidable élan pour structurer sa démarche d’économies d’énergie. C’est ce que relève une étude exclusive d’AFNOR Energies.

Votre entreprise compte plus de 250 salariés ou cumule les deux conditions suivantes : réaliser un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 M€ et présenter un total de bilan supérieur à 43 M€ ? Vous devez mener, tous les quatre ans, un audit énergétique, en vertu d’une directive européenne de 2012. La réglementation française qui la transpose fixait une première échéance au 5 décembre 2015. Un exercice également à la portée des organismes, publics et privés, qui n’y sont pas assujettis.

Mais qu’apporte cet exercice concrètement ? Que faire après ? Quelles intentions les entreprises déclarent-elles pour réduire leur consommation d’énergie ? Quels sont les gains espérés ? Pour répondre à ces questions, AFNOR Energies a passé en revue 72 audits énergétiques menés sur site par ses soins en 2015 et 2016 selon la norme volontaire NF EN 16247, et en a synthétisé les enseignements dans une étude exclusive.

Un potentiel de 20 à 30 % d’économies

Celle-ci met en lumière un gisement de 20 à 30 % d’économies, qu’elles soient exprimées en kilowattheures ou en euros. C’est à la lecture des scénarios d’amélioration de la performance énergétique propres à chacun des organismes audités que cette moyenne ressort, et cela, que l’audit se focalise sur les bâtiments et/ou sur les procédés industriels. « Heureuse coïncidence : cette fourchette correspond à l’objectif d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments tertiaires prévu dans le projet de décret d’application de la loi Grenelle 2 et de la loi de transition énergétique : – 25 % à échéance 2020 », apprécie Catherine Moutet, responsable de la thématique énergie pour le groupe AFNOR.

À la suite d’un audit énergétique, apparaissent plusieurs leviers d’actions d’économies d’énergie. L’auditeur fait des préconisations, qui sont reprises ou non dans un scénario d’amélioration de la performance énergétique. Ces actions concernent trois grands ensembles : le matériel, la mesure et le management. À l’aide de schémas, l’étude les présente dans le détail. Ainsi, 88 % des actions se focalisent sur le matériel et seulement 12 % sur le système de management au sens large : actions de mesure et de vérification, actions ciblant les équipes et les comportements.

« Conçu comme une photographie à l’instant t de la consommation d’énergie d’une entité donnée, l’audit énergétique constitue un premier pas vers une approche globale basée sur l’atteinte de résultats, commente Timothée Goutet, ingénieur commercial pour AFNOR Energies. Surtout si, par la suite, l’entreprise met en place les actions recommandées en se dotant d’outils de mesure et de vérification de la performance énergétique, et va jusqu’à déployer un système de management de l’énergie ISO 50001. »

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> Vous pouvez également consulter notre dossier « s’organiser pour faire des économies d’énergie »

 

© AFNOR/DR